Les petits
chaussons à la viande façon indienne
Et quoi de
mieux pour commencer ce blog qu’une bonne petite entrée pour nous mettre en
appétit, et comme les voyages forment la jeunesse, nous irons de ce pas en Inde...
Mon autre
contact avec l’Inde, c’était les films que me montrait mon Papa, "Gunga Din",
ou "Les Trois lanciers du Bengale" où de méchants thugs adorateurs de Khâlî
menaçaient, bien sûr, les gentils héros britanniques...
Après, plus
tard, bien plus tard, j’ai découvert les films de Bollywood et là... quel
régal !
Peut-être est-ce pour cela que j’aime tellement la cuisine indienne... en tout cas, j’en fais très régulièrement, dont cette petite recette qui est en fait un mélange de plusieurs recettes indiennes à ma façon.
Mais Voyons :
Pour la pâte : (oui ce genre de pâte, pas
celle du Galoup).
500 gr de Farine tout ce qu’il y a de plus basique.
500 gr de Farine tout ce qu’il y a de plus basique.
1 bonne pincée de sel
20 cl d’eau.
10 cl d’huile d’olive
1 jaune d’œuf.
Pour la farce :
400gr de
bœuf haché (bon là, je perds déjà tous mes amis et lecteurs végétariens.
Ceci étant on peut aussi mettre du mouton, ou votre belle-mère, votre conjoint
ou conjointe si vous avez envie de vous en débarrasser ni vu ni connu et que vous vous appelez Sweeney
Todd)
1 demi-bol
de petits pois (je les préfère congelés ou frais, mais si vous n’en avez
qu’en boîte...).
Huile
d’olive
1 oignon
2 échalotes
1 demi
piment vert haché très fin.
1 demi bol
de cacahuètes concassées (ou de noix de cajou si vous préférez).
Quelques
feuilles de coriandre hachée (soit achetées fraîches et hachées par vos soins
soit achetées chez picard déjà hachées, je suis pas bégueule)
La chair d’une grosse tomate (ou de deux normales).
Sel.
Poivre.
Curry Garam
Massala et tikka massala (ou curry générique de chez Ducros ou ailleurs)
Une petite
cuillère de graines de cumin.
Bon, vous êtes prêts ?
On y va?
Allez-suivez-quoi !
Sortez une bonne poêle genre « poêle des
familles », celle qu’on a tous au fond du placard, versez-y un filet
d’huile d’olive et faites le chauffer à feu assez vif.
Pendant qu’il chauffe, attrapez votre bœuf haché
(comment ça il est encore sur pattes ? Ah ben là, c’est pas mon problème,
débrouillez-vous, coincez-le, prélevez-lui un morceau et hachez-le vous-même)
et versez-le dans l’huile.
Salez, poivrez
et saupoudrez de curry (en ce qui me concerne, j’ai mélangé trois currys
différents jusqu’à obtenir le goût que je souhaitais, c’est à convenance, vous
pouvez n’en utiliser qu’un) et faites bien cuire votre viande.
Une fois
qu’elle est bien cuite, prenez une assiette et réservez là.
Arrêtez
malheureux ! Ne jetez pas l’huile et ne lavez pas la poêle. Ouf ! On
l’a échappé belle !
Hachez
l’oignon, les échalotes et le piment vert (méfiez-vous avec le piment vert et
surtout ne vous touchez pas les yeux, les lèvres, etc. même après avoir lavé
vos mains à l’eau et même une demi-heure plus tard vous risqueriez d’avoir de fort
mauvaises surprises... d’ailleurs ça me rappelle une blague qu’on faisait quand
j’étais gosse, au réfectoire, en frottant au piment le bord des verres des
copains... Effet garanti. Tu t’en souviens Lionel ?).
Et tant qu’on
y est concassez les cacahuètes (oui oh ça va hein ! Arrêtez de rire au
dernier rang, vous avez vraiment les idées mal placées !).
Prenez vos
tomates et réduisez-les en pulpe, elles l’ont bien cherché (pour ma part je
laisse la peau, mais certains, qui la digèrent mal, préfèrent l’enlever, c’est
affaire de goût ou de confort gastrique).
Et maintenant,
allons-y :
Faites revenir
l’oignon (vous l’aviez pas vu s’esbigner ?), les échalotes et le piment
dans la poêle ou vous avez fait cuire votre viande (j’espère que vous l’aviez pas lavée, ça aurait été dommage
de perdre tout ce délicieux jus de viande au curry). Une fois que l’oignon et
les échalotes sont bien transparents, rajoutez-y la viande, puis les petits pois,
puis les tomates en purée, les cacahuètes (ou noix de cajou) et les graines de
cumin.
C’est bon vous
suivez tous, oui, vous aussi au fond, le type des cacahuètes ? Tiens je
vais vous appeler Mister Peanuts ça vous apprendra.
Faites mijoter
tout ça à feu doux en remuant de temps en temps une petite dizaine de minutes.
Goûtez et rajoutez du curry si besoin, à
votre convenance (moi j’aime bien relevé, et je n’hésite pas à forcer un peu
sur le piment, mais ça, c’est mon goût à moi et je me méfie parce qu’après je
suis le seul à pouvoir en manger). Vers la fin, rajoutez les feuilles de
coriandre hachées.
Sentez-moi
ça ? Ça met pas l’eau à la bouche, ça ? Elle est pas bonne la
tambouille à Tonton Galoup ?
Une fois les
dix minutes écoulées, retirez la poêle du feu (ou de l’induction, ou du dragon
si c’est lui qui chauffe, enfin on se comprend).
Il est temps
de s’occuper de la pâte.
Dans un
saladier, versez les 500gr de farine,
creusez au centre un petit trou et ajoutez-y le sel, l’huile d’olive et l’eau... Et après, devinez... Eh oui il va falloir,
comme on dit, mettre les mains à la pâte... et pétrir.
Bon Mister
Peanuts arrêtez de pleurer ! Je vous avais prévenu avec le piment vert,
voilà. Ah ben ça c’est malin ! Et oui ça chauffe. (D’ailleurs, le
saviez-vous, il y a une échelle pour mesurer les piments, elle se nomme échelle
de Scoville. Elle monte pour l’instant de 0 à 2 millions à peu près. Et si vous
vous demandez comment on mesure la force d’un piment et bien c’est fonction de
la concentration en capsaïcine (un composé chimique de la famille des alcaloïdes) ce qui fait qu’un piment vous brûle.
Pour vous donner une petite idée, voiçi quelques exemples:
Le Paprika c’est 100-150
Le piment d’Espelette 1500 – 2500
Le piment oiseau c’est 30 000 – 60 000
Le piment habanero (antillais) c’est 100 000 – 350 000 (je fais avec une super sauce dont je vous donnerai un jour la recette)
Le plus fort que j'ai goûté, un piment indien, le Buth Jolokia, monte à plus de 1 359 000 (j’ai essayé une fois sur un bout de cure-dent, et je vous jure, je ne crains pas les piments, mais là, c’est vraiment du feu) et enfin le Trinidad Scorpion qui est je crois, pour l’instant, un des plus fort du monde et qui monte à 1 463 700 sur l’échelle). Je vais me commander, sur Sauce-piquante.fr, une sauce au Buth Jolokia ou une au Trinidad Scorpion... Je vous en dirai des nouvelles.)
Pour vous donner une petite idée, voiçi quelques exemples:
Le Paprika c’est 100-150
Le piment d’Espelette 1500 – 2500
Le piment oiseau c’est 30 000 – 60 000
Le piment habanero (antillais) c’est 100 000 – 350 000 (je fais avec une super sauce dont je vous donnerai un jour la recette)
Le plus fort que j'ai goûté, un piment indien, le Buth Jolokia, monte à plus de 1 359 000 (j’ai essayé une fois sur un bout de cure-dent, et je vous jure, je ne crains pas les piments, mais là, c’est vraiment du feu) et enfin le Trinidad Scorpion qui est je crois, pour l’instant, un des plus fort du monde et qui monte à 1 463 700 sur l’échelle). Je vais me commander, sur Sauce-piquante.fr, une sauce au Buth Jolokia ou une au Trinidad Scorpion... Je vous en dirai des nouvelles.)
Vous avez vu ? Sur le blog des Galufres, on apprend des choses. Vous pourrez vous la péter
auprès des copains et des copines.
Bon pour les
autres...
Malaxez donc
tout ça jusqu’à obtenir une pâte homogène, lisse et bien souple et laissez
reposer 45 minutes sous un linge.
Je ne sais pas
moi... allez donc lire un bon livre ! Un "Galoup", Un "Simulacre", Un "Enfants d’Erebus" ou mon tout dernier à paraître chez Scrineo : "Tellucidar" ! Ou une
bonne bande dessinée, « Le rêve de Jérusalem » de mon ami Lionel
Marty, ou une de celle de Cécile Brosseau. Comment ça, c’est la pub subliminale ? Mais pas du
tout !
Ou alors allez
boire un coup, y’a pas une petite bouteille ouverte par là ?
Étirez-la
bien, qu’elle soit assez fine, mais pas trop quand même (oui je sais c’est pas
précis, précis, mais bon, j’allais pas mesurer à la règle non plus).
Alors pour
ceux qui ont des tables en bois ou en matériaux un peu « collant » je
préconise d’étendre la pâte sur un papier sulfurisé, ça évite qu’elle reste
accrochée à la table et des crises de nerfs... (je suis pour la paix des
ménages).
Une fois que
vous l’avez bien étendue, il y a deux solutions. Soit vous êtes comme moi et
vous avez un jour craqué, chez Lidl, sur les petits machins à fabriquer les
chaussons (vous avez pas remarqué, on trouve toujours un truc ou un bidule chez
Lidl. On se retrouve dehors avec le cafouillazibule à la main et on se demande
soudain quelle idée saugrenue nous est passée par la tête d’acheter ça... Et plus fort encore, il arrive même parfois
qu’on en ait l’utilité. Incroyable non ?).
(D'ailleurs en ce moment j'ai vu des bacs entier de ces petits machin à 3 euros chez Giffi.)
(D'ailleurs en ce moment j'ai vu des bacs entier de ces petits machin à 3 euros chez Giffi.)
Si vous avez
pas, tant pis, découpez des cercles de 10 centimètres de diamètre environ
(prenez une sous tasse par exemple, de la bonne dimension, posez-le sur la pâte
et coupez autour (moi c’est comme ça que je faisais quand j’avais pas encore
trouvé le truc de la mort qui tue à prix misérable chez Lidl. Ils sont forts
ces Allemands. Vous allez juste acheter des pommes, et vous revenez avec un
bidule que vous saviez pas, le matin même, que ça existait, mais, qui, soudain,
quand vous l’avez vu dans les bacs, vous a paru indispensable).
Après, et ben
c’est tout simple :
Mettez votre
four à chauffer à thermostat 6 (ou 180°) et sur chaleur tournante si vous avez.
Sortez une
grande plaque et couvrez-la de papier cuisson.
Formez les
chaussons en prélevant une bonne cuillère de votre appareil et en le déposant
dans votre cercle de pâtes (donc pas jusqu’au bord) repliez le cercle et soudez
les bords avec les doigts. (Avec les doigts j’ai dit pas une lampe à
souder !)
Posez-les sur
la plaque.
Quand vous
avez terminé, munissez-vous d’un petit bol, cassez votre œuf (ah non ! Ça
va pas recommencer au fond !) séparez le jaune du blanc. Conservez le
jaune dans le bol, ajoutez-y une cuillérée d’eau, touillez avec une fourchette,
puis, à l’aide d’un pinceau (oui, oui, un pinceau, la cuisine et la peinture
ont beaucoup plus en commun qu’on le croit, la preuve on trouve des croûtes
dans l’une et dans l’autre) badigeonnez artistiquement vos petits chaussons
(j’insiste, artistiquement, que le geste soit aérien et léger, presque une
chorégraphie).
Bon alors je
vous le dis tout de suite, le jaune d’œuf ne va pas changer foncièrement le
goût de vos chaussons, mais leur conférera un aspect luisant, lustré et
appétissant du plus bel effet.
Eh bien
maintenant, il ne vous reste plus qu’à enfourner... Pour le temps de cuisson,
je dirai une vingtaine de minutes, mais c’est pas précis, précis, ça dépend de
votre four. Le temps de cuisson, c’est un peu « a bisto de nas »
comme on dit chez moi (traduisez « à
vue de pif »). Quand vos chaussons ont une belle couleur dorée et
luisante comme il faut, arrêtez-les avant qu’ils ne soient trop cuits. Testez
quand même la pâte avec un couteau pour voir si elle est cuite, et sortez du
four.
Vous pouvez
les servir tout de suite, ou bien les garder de côté et les faire réchauffer
avant de les servir accompagnés d’une salade (si, si, une salade, c’est vert et
c’est très bon ).
Galufrement votre !
Jean-Luc Marcastel
Jean-Luc Marcastel
Nous aussi je pense qu'on rentre dans la catégorie des galufres mais à San Francisco !
RépondreSupprimerC'est bien parti pour suivre blog et recettes. Petit détail : je vous lis sur mac/Chrome et les ingrédients écrits en bleu ben ça fait pleurer les yeux plus surement que les oignons...
En tout cas merci et longue vie à ce blog !
Bonsoir Claire.
SupprimerWhaoo ! De San Francisco ! On commence à peine et notre blog est déjà internationalement connu. La vache (de Salers).
Merci pour le retour Claire et j'ai pris bonne note pour le bleu et je l'ai changé.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
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